Le temps m'a manqué depuis notre déménagement au Mont-Dol, près de Dol de Bretagne. Mais voici quelques nouvelles de Merlin.

Il s'est très bien habitué à son nouvel environnement.

"Coucou ! Je visite un peu ma nouvelle maison. Très chouette ce dessous d'armoire normande. Je vais pouvoir être tranquille pour faire la sieste..."

Il a également appris à vivre auprès d'un gros matou, Django, que j'ai recueilli grâce à l'Association Félin Possible de Québriac. La cohabitation se passe très bien maintenant. Surtout depuis que Merlin a fichu la trouille de sa vie à Django qui se prélassait sur le dessus de sa cage (dans le lit de Merlin :)).

Malgré le filet de protection, Merlin a réussi à trouver un passage et a bondi dans son lit sans s'occuper du chat. Depuis, il n'y a plus de filet et Django reste à distance raisonnable. Trop effrayante cette bébète à grandes zoreilles !

Par contre le chat ne reste JAMAIS seul dans la pièce et même dans la maison avec Merlin, même lorsque ce dernier est dans son enclos. Malgré une relative bonne entente, je ne ferai jamais confiance à Django. Je peux vous assurer que parfois il le regarde non plus avec des yeux seulement intrigés, mais avec des yeux affutés de chasseurs. Dans ces cas-là, nous, on s'amuse beaucoup, car, de son côté, Merlin continue à regarder Django avec un air blasé et complètement insouciant. Merlinator, le lapin "Même pas peur !". 

Voyez par vous-même, sur cette dernière photo, une preuve évidente de la vie stressante que mène à présent mon Merlinou :

Que le temps passe vite ! Le 1er juillet nous avons fêté les 2 ans de Merlin.

Pour l'occasion, un bunny cake d'anniversaire (feuilles de chêne, frisée, mache, thym, romarin, menthe, dactyle des prés et herbe du jardin fraîchement cueillies, plantain, abricot, carotte et 2 bougies pomme :-)).

Merlin retrouve petit à petit ses marques depuis la disparition brutale de sa douce. Pendant une semaine, il n'a pas quitté leur coin ne faisant que manger et dormir. On lui a fichu la paix. Le laissant trouver de nouvelles marques. Je restais par contre très attentive à des symptômes éventuels de troubles neurologiques, les analyses sur Cracotte n'ayant pas permis de déterminer la cause de sa mort.

Et puis, maintenant ça va mieux. Je retrouve mon Merlinou, tendre mais indépendant.

Une petite chose à changer pourtant, comme une marque indélébile de sa relation avec Cracotte : Lui qui n'a jamais fait de bêtises se met à en faire, comme une façon de rendre hommage à sa Belle, grande amatrice de papier peint. Heureusement, dans notre nouvelle maison, ça sera de la peinture...

"Quoi, qu'est-ce que t'as à pouffer de rire derrière ton bidule ?"

Fidèle à elle-même, Cracotte n'est absolumment pas impressionnée pas Deus.

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Amadeus